Jeudi 4 mai : JOUR DEUX

Responsabilités dans les libertés artistiques : créer et maximiser les opportunités

Poursuivant nos discussions du premier jour, nous nous concentrerons le deuxième jour sur les opportunités que l’exercice des libertés artistiques peut engendrer. Nous aborderons les récents succès et défis qui ont fait leur apparition. Ils incluent l’utilisation novatrice de la technologie ; les remises en cause dynamiques du statu quo, en réponse à la COVID-19 ainsi qu’à des mouvements sociopolitiques, tels que le renouveau de la quête pour la justice raciale ; et les nouveaux moyens de production et de distribution des arts. Nous susciterons aussi des réflexions sur le rôle de leadership des secteurs culturels et créatifs (entre autres) en tant que décideurs ; questionnerons les présomptions qui sous-tendent nos décisions ; considérerons comment les personnes précédemment marginalisées ont contourné les obstacles pour s’intégrer ; et identifierons des opportunités pour améliorer et rendre possible des modèles de gouvernance plus participatifs pour l’investissement public et les politiques.


Programme détaillé – Jour Deux

Toutes les séances du matin seront en langue anglaise et retransmises en direct. Une traduction simultanée en espagnol et en français sera disponible pour les séances dans les espaces A1, A2 et A4.

8h45–9h00
Bilan de la première journée
Espace A1
Langue Traduction simultanée (ANGL/ESP/FR)
Pamela López (Chili/Argentine)
Universitaire et Directrice des arts du spectacle
Olu Alake (R.-U./Nigeria)
Directeur, November Ventures

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9h00–10h00
En conversation 2 : Combler le fossé entre droits et responsabilités en matière de liberté artistique
Espace A1
Langue Traduction simultanée (ANGL/ESP/FR)
Format Séance Plénière
  • Pour obtenir la reconnaissance et le respect de la liberté artistique, il convient d’admettre que divers modèles de leadership sont nécessaires pour combler le fossé entre droits et responsabilités. S’appuyant sur leurs expériences vécues, les intervenants examineront la façon dont les voix meneuses sont admises et amplifiées, ou réduites au silence ; la façon dont le pouvoir est ou pourrait être partagé ; ainsi que les nouveaux modèles de coopération et collaboration qui contribuent réellement à sauvegarder la liberté artistique.

    Comment avancer vers une compréhension commune de la liberté artistique ? Comment les leaders peuvent-ils tirer parti de leur rôle d’intermédiaire entre le gouvernement et le secteur, et intégrer dans leur travail la justice sociale, l’équité et le respect aussi bien des droits que des responsabilités pour promouvoir la liberté artistique ?

Intervenants
Simon Brault (Canada)
Directeur et Chef de la direction, Conseil des arts du Canada
Liwaa Yazji (Syrie/Allemagne)
Cinéaste, scénariste, auteur de théâtre et poète
Présentation
Letila Mitchell (Fidji)
Artiste, directrice créative et conseillère culturelle, Communauté du Pacifique - CPS

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10h00–10h45
Pause du matin
Espace M1

10h45–12h15
Séance plénière 2
Provocation et réponse : Combler les fossés – Créer des opportunités
Espace A1
Langue Traduction simultanée (ANGL/ESP/FR)
  • Dans un monde où trop de personnes subissent des actes de répression et de censure qui entravent la liberté artistique, certaines personnes trouvent des moyens novateurs de travailler avec les organismes de tutelle et la communauté artistique pour surmonter les difficultés, notamment en utilisant des instruments juridiques pour défendre les droits à la liberté artistique, en faisant appel à l'esprit d'entreprise des start-ups et en adoptant diverses approches pour comprendre ce qui constitue les libertés artistiques. En faisant évoluer les pratiques participatives vers une approche tournée vers la justice sociale et l'équité , les travailleurs culturels, les praticiens et les communautés de développent une résilience créative afin de promouvoir les droits culturels et la liberté artistique. Ce panel discutera des approches et des outils, des obstacles et des facteurs clés de réussite.

    Quelles opportunités ont été (ou peuvent être) saisies en réponse à la pandémie et à d'autres influences mondiales - du changement climatique à la justice sociale ? Et quels en seront les effets durables ? Comment la numérisation a-t-elle changé la donne ? Les structures établies de création et de distribution sont-elles dépassées par des technologies démocratisantes qui contournent le pouvoir institutionnel ?

Intervenants
Marc Bamuthi Joseph (É.-U.)
Vice-président de Social Impact et Directeur artistique de Cultural Strategy, The Kennedy Center
Alfons Karabuda (Suède)
Compositeur et président, Conseil international de la musique
Kathy Rowland (Singapour/Malaisie)
Rédactrice en chef et cofondatrice, ArtsEquator.com
Vicensia Shule (Tanzanie)
Responsable de la culture, Division de la culture, Union africaine
Modératrice
Kristin Danielsen (Norvège)
Directrice exécutive, Arts and Culture Norway

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12h15–13h45
Déjeuner
Espace M1

13h45–15h15
Séances de panel en parallèle
Ces séances exploreront les conditions sociales et économiques nécessaires à l'épanouissement de la liberté artistique dans les contextes suivants :
Panel 4
Dignité du travail : équité, droits et capacité d’action
Espace A1
Langue Traduction simultanée (ANGL/ESP/FR)
  • L’un des principaux obstacles à la liberté artistique est la faiblesse, voire l’absence d’institutions et de mécanismes de protection permettant d’identifier et de lutter contre les préjudices institutionnalisés qui se fondent sur la nationalité, la race, l’origine ethnique, la capacité physique, les systèmes de croyances ou encore les normes sociétales. Ces préjugés ont un impact concret sur l’accès des artistes à un travail et un niveau de vie décents, sans parler de leur capacité à profiter des mêmes conditions sociales et économiques que les autres. Ce manque d’accès aux ressources et ce manque de législation créent des pressions qui entravent la liberté d’expression. Comment les personnes victimes de discrimination peuvent-elles garantir leur statut et leur droit du travail en tant qu’artistes et travailleurs culturels afin de rendre leur situation économique et sociale moins précaire et plus décente ?

Panel
Ben Evans (R.-U.)
Directeur Arts & Disability, Région UE, British Council
Dulamsuren Jigjid (Mongolie)
Directrice exécutive, Centre culturel pour les sourds et malentendants
Caren Rangi ONZM, FCA (Nouvelle Zélande/Îles Cook)
Présidente, Conseil des arts néo-zélandais Toi Aotearoa
Lázaro Rodríguez (Cuba/Panama)
Expert en politique culturelle
Modératrice
Laurence Cuny (France)
Chercheuse et avocate des droits de l’homme

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Panel 5
Le rôle de l’innovation et de la technologie dans l’élaboration de solutions durables
Espace A2
Langue Traduction simultanée (ANGL/ESP/FR)
  • La technologie et l’innovation numérique offrent de nouvelles possibilités en matière d’engagement, de mobilité, d’accessibilité et d’expression créative. Elles ont indubitablement étendu la liberté artistique au-delà des barrières physiques. Toutefois, elles ont également compliqué l’exercice de la liberté artistique. La pandémie de COVID-19 a mis en lumière notre dépendance à l’égard des technologies numériques, et les obstacles que de nombreuses personnes rencontrent en raison de leurs moyens limités et/ou du manque d’infrastructures numériques et de connectivité. Ce panel explorera la façon dont l’utilisation innovante d’approches artistiques en tandem avec la technologie permet de produire et diffuser les arts d’une manière radicalement inclusive, et d’élargir nos notions des pratiques artistiques qui mettent en rapport la fourniture de contenu avec la justice sociale pour attirer des publics plus jeunes et plus diversifiés, ainsi que pour briser les monopoles exercés sur l’échange d’informations.

Panel
Andrea Dempster Chung (Jamaïque)
Cofondatrice et directrice exécutive, Kingston Creative
Marcela Flores Méndez (Mexique)
Directrice, Centro de Cultura Digital
Lucy Hannah (R.-U.)
Fondatrice et directrice, Untold Narratives
Eline Wernberg Sigfusson (Danemark)
Directrice générale, a/nordi/c
Modérateur
Farai Mpfunya (Zimbabwe)
Directeur exécutif, Culture Fund of Zimbabwe Trust

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Panel 6
Interroger les contrôleurs lors de la prise de décision
Espace A4
Langue Traduction simultanée (ANGL/ESP/FR)
  • L'un des obstacles les plus redoutables à la liberté artistique est l'omniprésence des contrôleurs. Ces normes sociales confèrent un pouvoir et un contrôle soit formels soit déguisés à certaines personnes ou institutions et, par conséquent, ne profitent qu'aux personnes concernées et à celles qui autorisent l'accès. Au fil du temps, ce contrôle perpétue invariablement les inégalités et renforce les stéréotypes négatifs. Cet impact a clairement été mis en évidence lors de la COVID-19. La question se pose de savoir quel type de leadership culturel est nécessaire pour promouvoir un nouveau paradigme et comment l’impulser. Ce panel s’intéressera à la façon de créer des espaces plus ouverts et collaboratifs pour partager le pouvoir, et à la façon dont les contrôleurs peuvent prendre part à la création d'espaces favorables à la contribution et la collaboration en démontrant un véritable intérêt, tout en faisant preuve d’un respect et d'un engagement envers les libertés artistiques.

Panel
Renata Carvalho (Brésil)
Fondatrice, MONART - Mouvement national des artistes transgenres
Jenny Johannisson (Suède)
Directrice adjointe, Agence suédoise pour l’analyse des politiques culturelles
Marie Fol (France/Belgique)
Conseillère, chercheuse et responsable culturelle indépendante
Nicholas Moyo (Zimbabwe)
Directeur exécutif, Conseil des arts national du Zimbabwe
Modératrice
Magdalena Moreno Mujica (Chili/Australie)
Directrice exécutive, IFACCA

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Grande table ronde 1 Liberté artistique et crise climatique
Espace Salle de conférence C1
Langue Anglais
  • Comme l'ont montré les événements récents, la crise climatique a un impact profond sur tous les aspects de la vie dans le monde entier. Cet atelier mettra en lumière l'interconnexion entre la crise environnementale, les libertés artistiques, la justice climatique, ainsi que les réponses créatives. Les participants mobiliseront des réponses créatives à ces problèmes, partageront leurs expériences et idées, et débattront des besoins actuels. Cet atelier offrira également un aperçu de la gouvernance nationale et internationale du climat en relation avec la culture et les arts dans divers contextes sociaux, culturels et économiques à travers le monde.

Animatrice
Alison Tickell (R.-U.)
Fondatrice et PDG, Julie’s Bicycle

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Panel 7
Liberté d’expression à l’ère des réseaux sociaux
Espace Salle de conférence C2
Langue Anglais
  • Les réseaux sociaux sont un vecteur puissant. Ils offrent de grandes possibilités en matière de démocratisation et de liberté d'expression : ils permettent de partager l'art au-delà des canaux établis en équipant les artistes militants et les autres acteurs du changement d'outils facilitant le plaidoyer et l'amplification. En même temps, les réseaux sociaux s’érigent également comme une plateforme de désinformation, de discours de haine et d'oppression sans précédent, ce qui soulève des questions sur la façon dont le secteur créatif protège ses praticiens, ainsi que l'intégrité de l'art sur les réseaux sociaux. Dans quelle mesure les protections actuelles au niveau des droits et des cadres législatifs sont-elles adéquates pour affirmer ces libertés et ces droits ? Et comment les avantages des réseaux sociaux peuvent-ils être maximisés pour créer un changement positif, à la fois réel et durable, même si ces diverses plateformes sont la cible de questions cherchant à déterminer si et comment elles assument leurs responsabilités de manière appropriée ?

Panel
Ouafa Belgacem (Tunisie)
Fondatrice et PDG, Culture Funding Watch
Christian Christensen (Suède/É.-U.)
Professor d’études de journalisme, Université de Stockholm
Lucy Ilado (Kenya)
Directrice du programme régional, Selam
Martin Inthamoussu (Uruguay)
Directeur artistique, consultant en économie créative
Modératrice
Anette Novak (Suède)
PDG, Institut suédois du film

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Panel 8
Perturbation, déplacement et espaces sûrs
Espace Salle de conférence C3
Langue Anglais
  • De nombreuses organisations à travers le monde travaillent d’arrache-pied pour fournir des espaces sûrs aux artistes en danger. Dans de nombreux cas, ces espaces sont la seule bouée de sauvetage pour ceux et celles qui fuient les conflits et/ou les persécutions. Ce soutien ne cesse pas une fois l'artiste sorti de son environnement menaçant, il se prolonge dans le temps. Ces derniers temps, l'attention s'est également portée sur ceux et celles qui restent dans les zones de conflit et de guerre, et sur la manière dont la communauté internationale peut les soutenir sur le terrain. Cette séance de panel examinera le soutien et les infrastructures nécessaires, aussi bien au niveau local qu’international, afin de garantir le respect et la protection des droits culturels des personnes déplacées ; et de soutenir les personnes travaillant dans le secteur culturel, dont la vie et les moyens de subsistance ont été ébranlés. Le panel explorera également les moyens par lesquels les communautés internationales, régionales et locales peuvent contribuer aux efforts sur le terrain, où la solution peut être l’assistance dans le pays même au lieu de la relocalisation et du déplacement.

Panel
Vladyslav Berkovski (Ukraine)
Directeur exécutif, Ukrainian Cultural Foundation
Sarah Abdu Bushra (Éthiopie)
Curatrice
Fredrik Elg (Suède)
Cofondateur et responsable général, SH|FT
Basma El Husseiny (Égypte)
Fondatrice, Action for Hope
Volodymyr Sheiko (Ukraine) (vidéo pré-enregistrée)
Directeur général, Institut ukrainien
Modératrice
Mary Ann DeVlieg (Italie)
Conseillère indépendante

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15h30–16h00
Pause de l’après-midi
Espace M1

16h00–17h30
Ateliers participatifs et séances de panel
Panel 9
La liberté artistique à travers les pratiques socialement engagées
Espace A1
Langue Traduction simultanée (ANGL/ESP/FR)
  • Cette séance de panel étudiera comment les praticiens créatifs, les militants, les organisations de la société civile et les autres acteurs nous donnent les clés pour réimaginer la communauté, la résilience et la justice sociale dans le contexte d'une intolérance croissante et du rétrécissement de l'espace public. La pratique socialement engagée est un outil que les praticiens créatifs utilisent pour impliquer les personnes et les communautés dans le processus de création artistique par le biais de la collaboration sociale, de l'interaction et du dialogue. Le panel réfléchira à la manière dont cette approche renforce ou compromet l'exercice de la liberté artistique. Il examinera également comment les facteurs indispensables à la réussite de cette approche peuvent être transférés au-delà des frontières et des divers contextes mondiaux.

Panel
Helge Lunde (Norvège)
Directrice exécutive, ICORN, the International Cities of Refuge Network
Áine O’Brien (R.-U./Irlande)
Conservatrice de l’apprentissage et la recherche/cofondatrice, Counterpoints Arts
Mia Kami (Tonga)
Chanteuse et parolière
Katrina Stuart Santiago (Philippines)
Écrivaine indépendante et fondatrice, PAGASA-People for Accountable Governance and Sustainable Action
Modérateur
Olu Alake (R.-U./Nigeria)
Directeur, November Ventures

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Panel 10
Liberté artistique à l’ère de la montée du nationalisme
Espace A2
Langue Traduction simultanée (ANGL/ESP/FR)
  • Dans un monde post-colonial globalisé, le concept de nationalisme revêt une certaine complexité. Dans certains cas, il permet de définir notre contexte et, dans le cadre des politiques culturelles, il permet de protéger et promouvoir les expressions culturelles. Dans d'autres cas, le nationalisme sert de mécanisme ou de justification pour donner la priorité au statut de nation au détriment d'autres croyances et comportements, créant ainsi une hiérarchie supplantant la loyauté ou l'association à d'autres groupes ou identités. Ces deux approches peuvent également coexister au sein d'un même pays. La montée actuelle de l'extrémisme de droite et de l'impérialisme nationaliste constitue une menace importante aussi bien pour la démocratie que la liberté d'expression.

    Au cours de cette session, le panel s’attardera sur les tensions naissant de la promotion et du soutien à la liberté artistique à une époque de recrudescence du nationalisme, et posera la question suivante : comment pouvons-nous renforcer le droit des artistes à s'exprimer dans le cadre de divers systèmes politiques, sociaux, culturels et de croyance ? Convient-il d’adopter des approches et des priorités différentes selon les régions géopolitiques ?

Panel
Liza Alexandrova-Zorina (Suède)
Écrivaine et journaliste
Marlon Ariyasinghe (Sri Lanka)
Acteur, directeur, écrivain et journaliste
Enrique Avogadro (Argentine)
Ministre de la culture de la ville de Buenos Aires
László Upor (Hongrie)
Dramaturge, traducteur littéraire, essayiste et professeur
Modératrice
Ruth Hogarth (R.-U.)
Éditrice, Arts Professional

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Panel 11
Connaissances traditionnelles, patrimoine et culture : repenser les règles de l’engagement
Espace A4
Langue Traduction simultanée (ANGL/ESP/FR)
  • Diverses communautés et personnes touchées aussi bien par le colonialisme que la mondialisation à travers le monde ont exhorté la communauté internationale à envisager des modèles alternatifs pour sauvegarder leurs ressources ainsi que leurs expressions culturelles, sociales et naturelles, avec plus ou moins de réussite selon les cas. Les peuples des Premières nations ont joué un rôle primordial dans ces discussions, à l’instar d'autres communautés qui ont fait pression pour se réapproprier leur propre histoire. En outre, les récentes évolutions, telles que la pandémie de COVID-19 ou le changement climatique, ont affecté encore plus profondément la capacité d’action des communautés et l’urgence de ces problématiques.

    Lors de cette séance, le panel réfléchira aux principales évolutions, notamment les problématiques touchant à la liberté d'expression ayant trait aux connaissances traditionnelles et aux expressions culturelles, ainsi qu’à la restitution et l’appropriation des histoires, des symboles et des objets anciens. En outre, le panel se penchera sur l’adéquation des outils existants visant à préserver ces libertés, en particulier les approches binaires occidentales relatives aux cadres de la propriété intellectuelle qui séparent les connaissances traditionnelles des expressions culturelles vécues de manière holistique. Quels sont les opportunités, les risques et les mesures d'atténuation émergents qui permettront de promouvoir de manière plus appropriée la diversité des systèmes de patrimoine culturel ? Et, comment les droits culturels collectifs peuvent-ils être sauvegardés dans le contexte de la liberté artistique ?

Panel
Ann Follin (Suède)
Directrice générale, Musée national des cultures du monde
Kiwar W. Maigua (Équateur)
Cofondateur, Fondation KISTH
Maria Manjate (Mozambique)
Militante et programmatrice, Observatoire des politiques culturelles en Afrique (OCPA)
Anthony Turua (Îles Cook)
Secrétaire, Ministère du Développement culturel
Modérateur
Simon Mellor (R.-U.)
Directeur général adjoint, Arts et Musées, Arts Council England

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Grande table ronde 2 Guerres culturelles : l’art en première ligne
Avec le soutien de la Salzburg Global Seminar
Espace Salle de conférence C1
Langue Anglais
  • Les artistes du monde entier sont confrontés à des défis et des menaces de plus en plus complexes. La polarisation politique, les menaces pesant sur les démocraties multiculturelles et la manipulation numérique de l'information placent les artistes, les droits culturels et les questions de liberté d'expression en première ligne. À travers le monde, les guerres culturelles font de la politique une affaire personnelle, alimentant la haine et la division.

    Dans l'univers numérique, les menaces à l’encontre de la liberté artistique sont proférées par une variété d'acteurs étatiques et non étatiques, et pour de nombreux artistes, la création de contre-stratégies face à ces forces hyperpolarisées s'accompagne d'une myriade de risques, qu'il s'agisse de censure, de persécution ou de lutte contre le contrôle de l'art en ligne.

    Cette grande table ronde, dirigée par des membres du Salzburg Global Seminar, examinera les recoupements entre l'art contemporain, le militantisme, la politique, la recherche et la technologie. Nous discuterons de la manière dont nous pouvons mieux promouvoir et maintenir les espaces libres et diversifiés propices à la création, la diffusion et l'accès à la vie culturelle dans l'environnement numérique.

Panel
Ayodele Ganiu (Nigeria)
Artiste, responsable artistique et militant
Anasuya Sengupta (Inde)
Co-directrice et co-fondatrice, Whose Knowledge?
Kira Xonorika (Paraguay)
Artiste interdisciplinaire, chercheuse et écrivaine
Modératrice
Faye Hobson (Austriche/Irlande)
Directrice de programmation, Culture, Salzburg Global Seminar

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Remarque : en raison de circonstances imprévues, cet atelier a été annulé.
Atelier 4

Travailler en dehors des sentiers battus
Espace Salle de conférence C2
Langue Anglais
  • Est-il pertinent de parler de marges et de courants dominants (« mainstream ») ? Pouvons-nous intégrer ces concepts de manière respectueuse tout en co-créeant de nouveaux discours partagés ? Dans de nombreuses régions du monde, la liberté artistique est contrôlée, entre autres, par le biais de paramètres qui restreignent et contraignent le système de valeurs artistiques et culturelles, limitant ainsi l'accès des artistes au financement et aux ressources, ce qui se traduit par des œuvres conceptuellement conformes et par de l'autocensure. À travers cet atelier interactif, nous invitons les délégués à étudier la manière dont les artistes décolonisent l'esthétique dans les milieux communautaires, trouvent des alternatives et défendent des questions telles que les droits des femmes dans des environnements où les espaces sont limités et contrôlés.

Animatrice
Rupa Subramaniam (Malaisie)
Directrice créative, Storyteller Studio

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Atelier 5
Vous n’êtes pas seul·e – Formation à la sécurité générale pour les artistes
Espace Salle de conférence C3
Langue Anglais
  • Cet atelier de formation propose aux participants un aperçu détaillé des menaces auxquelles les artistes doivent faire face dans le monde entier, ainsi que des conseils pratiques sur la manière de s'y préparer, d'y réagir et de les surmonter. S'appuyant sur le Guide de sécurité pour les artistes et sur les recherches récentes menées par Artists at Risk Connection (ARC), l'atelier s’ouvrira sur une présentation des modèles de persécution que les artistes endurent (s’attardant sur les personnes qui sont plus susceptibles d'être exposé à des risques, les raisons de ces risques et leur provenance), avant de passer à un exposé des lois et réglementations couramment utilisées pour criminaliser les artistes. Enfin, cet atelier expliquera aux artistes comment documenter les menaces et accéder à l'éventail de ressources qui est à leur disposition afin qu'ils soient mieux équipés pour trouver, demander et recevoir de l'aide. Le public cible est les artistes et les organisations artistiques.

Animatrice
Julie Trébault (É.-U.)
Directrice, Artists at Risk Connection (ARC), PEN America

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Espace ouvert Jour Deux
Espace Salle de conférence C4
Langue Anglais
Format Discussion à micro ouvert
  • Les séances de la deuxième journée ont suscité diverses pensées, opinions et réactions, cependant toutes n’ont pas forcément été entendues ou partagées. Cet Espace ouvert offre aux délégués un espace réactif leur permettant d’approfondir la conversation, de lever les doutes ou de partager des enseignements sur les différentes compréhensions contextuelles de la liberté artistique et comment celles-ci se manifestent. L’espace sera animé par une modératrice chevronnée qui aidera à repérer et capturer les idées clés. Les délégués intéressés pourront aborder les sujets qui leur tiennent à cœur lors de la séance. Ceux-ci contribueront également au rapport du Sommet mondial.

Modératrice
Jimena Lara (Mexique)
Responsable de la culture et de l’impact social, et directrice d’Anglo Arts, The Anglo Mexican Foundation

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Espace de dialogue calme Jour Deux
Espace Salle de conférence 24-25
  • Il s’agit d’un espace réactif où débattre calmement des sujets soulevés. Cet espace permettra aux délégués de réfléchir au déroulement de la journée, seuls ou en petits groupes. Les mêmes règles que dans une bibliothèque s’appliqueront : pas de conversations bruyantes, pas de conversations téléphoniques ou virtuelles pouvant déranger les autres groupes dans l’espace, pas de nourriture ni de boisson.

Sans modérateur

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19h00–21h00
Programme culturel – Jour Deux
Dîner officiel à l’Hôtel de ville
Lieu Hôtel de ville de Stockholm, Hantverkargatan 1, 111 52 Stockholm
Site Web stadshuset.stockholm/en/
Transport Départ des bus à 18h15 du Radisson Blu Waterfront Hotel. Départ des bus à 21h00 de l’Hôtel de ville à destination du Radisson Blu Waterfront Hotel.
Sécurité Tous les délégués doivent être munis de leur badge pour pouvoir entrer. Seuls les sacs de petite taille sont autorisés ; des casiers sont à disposition pour les sacs plus grands.